Actu et conseils Pêche La pêche à la ligne est comme les mathématiques, en cela que l'on ne peut vraiment jamais l'apprendre |
| | Animaux accrochés aux rochers | |
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KIM DU 22
Nombre de messages : 1300 Age : 74 Localisation : Saint- Brieuc Date d'inscription : 01/02/2008
| Sujet: Animaux accrochés aux rochers Ven 16 Déc - 9:03 | |
| Sujet: Animaux accrochés aux rochers Aujourd'hui à 6:23 Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
Bonjour à vous Wink
Un seul gros rocher découvert à marée basse est un monde à lui tout seul. Les quelques heures disponibles avant le retour de la marée basse, suffisent à peine à l'explorer en détail.
La surface solide qu'il offre est très prisée de nombreux animaux vivants fixés en permanence durant la marée basse. Son exploration minutieuse révèle toute la richesse de cette vie animale qui a adopté une vie plus proche de celle des végétaux que de celle des animaux libres. Les coquillages, les anémones de mer sautent immédiatement aux yeux de l'observateur. Mais des croûtes, des trous trahissent la présence d'animaux plus discrets et bien moins connus.
Autres endroits a explorer en détail : les crevasses et autres fissures. Elles servent de refuge à des animaux variés, piégés là par la marée descendante. Certains vivent habituellement qu'à des profondeurs plus importantes, et c'est une occasion de les découvrir.
Cette faune qui se terre immobile, attendant le retour du flot, ou qui grouille au contraire quand elle est débusquée de ses abris, est intéressante a étudier pour apprécier toute la variété de la nature. Ces animaux occupent un milieu qui voit alterner deux fois par jour une période aquatique et une période aérienne . Comment suivre à l'alternance de conditions si différentes ? A cette question unique, les réponses sont aussi diverses que la grande variété des animaux. Chacun a son astuce, son adaptation, qui lui permet d'attendre le retour de la marée sans risquer la mort par asphyxie ou dessèchement.
kim
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..::S'il est des jouissances que la fortune permet, celle de la pêche ne sont point soumises à ses caprices | |
| | | KIM DU 22
Nombre de messages : 1300 Age : 74 Localisation : Saint- Brieuc Date d'inscription : 01/02/2008
| Sujet: Re: Animaux accrochés aux rochers Lun 19 Déc - 9:39 | |
| Bonjour ;)
. Quelle est l'anatomie d'une huître ?
Lorsque l'on gobe une huître lors d'un repas de famille, on ne voit généralement qu'une masse gélatineuse indifférenciée. Pourtant, l'huître est un animal complet qui possède tous les organes nécessaires à la vie fixée qui est la sienne. Près de la charnière de la coquille se trouve la bouche de l'animal, et immédiatement à côté son foie, puis son estomac. De la part le tube de l'intestin qui aboutit à l'anus. La circulation de nourriture dans son corps suit le même chemin que l'être humain. Pour respirer, les vastes branchies sont reliées au coeur. Et oui, même une huître a un coeur ! Le manteau qui correspond au dos de cet animal mou et sans arme, secrète sa seule défense : sa coquille. Un solide muscle assure normalement la sécurité en fermant hermétiquement la coquille, mais il n'a pu résister à la lame d'un couteau qui l'a sectionné.
. Comment les moules s'accrochent-elles aux rochers ?
Par un amas de fibres, appelé byssus par les scientifiques. Il est sécrété par une glande interne, et il passe entre les deux coquilles. Les moules se fixent sur un support ferme, et elles peuvent ainsi résister à deux forts remous. Elles préfèrent les eaux agitées aux eaux calmes.Se nourrissant en filtrant l'eau, plus cette eau est chargée en matière et suspension et plus elle est brassée, plus elle peut récupérer de la nourriture Leur intérêt est donc de s'accrocher aux endroits battus par les flots, le plus solidement possible car l'arrachage est souvent synonyme de mort, même si le byssus est régénérable et autorise une nouvelle fixation sur un nouveau support. Le byssus autorise également des déplacements limités autour de son point d'attache.
. De quoi se nourrissent se nourrissent les moules ?
De fines particules de matière organique en suspension dans l'eau. Leurs branchies servent à la fois d'organe respiratoire et de filtres à nourriture. Elles sont capables de retenir des particules de la taille d'un micron, c'est- à- dire d'un diamètre d'un millième de millimètre. La moule dépend totalement de cette nourriture qui lui arrive passivement. Quand à la concentration en particules alimentaires n'est pas très élevée, sa croissance est ralentie. Quand les particules sont trop nombreuses pour qu'elle puisse toutes les digérer, la moule rejette le surplus et ne risque donc jamais l'indigestion .
. Des emplacements plus ou moins favorables
Puisque ce n'est pas la moule qui cherche sa nourriture, mais la nourriture qui va à elle, les éleveurs de coquillages recherchent pour établir leurs installations les endroits les plus riches en particules nutritives. Le jeu en vaut la chandelle, car la vitesse de croissance des moules peut passer du simple au double: 50% des moules atteignent la taille commerciale en un an et demi dans les meilleurs endroits, contre 30% en plus de deux ans pour les endroits les moins favorables.
voilà, kim
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| | | Dumè Admin
Nombre de messages : 17185 Age : 69 Localisation : Corse du Sud Date d'inscription : 05/12/2005
| | | | KIM DU 22
Nombre de messages : 1300 Age : 74 Localisation : Saint- Brieuc Date d'inscription : 01/02/2008
| Sujet: Re: Animaux accrochés aux rochers Mar 20 Déc - 9:43 | |
| Bonjour ;)
A quoi sert l'opercule d'un bigorneau ?
A fermer la porte quand la marée est basse ou quand un danger le menace. La coquille enroulée en des gastéropodes, aussi solide soit-elle, a un gros défaut: son ouverture béante. Le bigorneau comme tous les autres membres de la famille des littorines, s'est équipé d'un solide opercule corné qui se sur la queue de l'animal. On peut le voir quand il se déploie au fond d'une mare pour brouter des algues vertes. Quand il se réfugie à l'intérieur de sa coquille, l'opercule vient se loger contre le rebord arrondi de l'ouverture, et la ferme quasi hermétiquement.
Un classique des plateaux de fruits de mer
Le bigorneau, très commun sur nos côtes, est un coquillage comestible fort apprécié. S'il fréquente parfois les fonds sableux ou vaseux, c'est sur les fonds rocheux qu'il est le plus fréquent. Après une récolte à marée basse, en respectant toutes les précautions d'usage, il suffit de les mettre dans un court-bouillon et de laisser bouillir une dizaine de minutes. Une épingle pour faire sauter l'opercule et extraire la chair, et la dégustation peut commencer.
Que mange la patelle ?
Bien que semblant toujours se trouver au même endroit à chaque marée basse, la patelle est un mollusque baladeur à marche haute. Elle se déplace à son train de sénateur sur son rocher pour revenir à son point de départ après quelques heures, avant le retrait des eaux. Ce territoire limité la rend la rend très peu difficile quand à son alimentation. Elle râpe avec sa langue tout ce qui se trouve sur son support, algues, animaux fixés, débris organiques.
Bernique !
Cet autre nom de la patelle vient du breton brennik, << petit casque <<, qui fait référence à la forme de sa coquille, tout comme son autre nom de <bennik ou bernique. Aucun rapport avec l'interjection Bernique ! qui vient d'un mot du dialecte français de Normandie.
Pourquoi est-il difficile de décrocher une patelle
Parce qu'elle s'est creusé une légère dépression dans la pierre, du diamètre exacte de sa coquille. Elle s'accroche solidement par un phénomène de ventouse avec son pied musculeux, et ne laisse pratiquement aucun espace entre la pierre et sa coquille. Il faut un bon couteau et un bon tour de main pour ramasser les patelles à marée basse. L'existence de cette dépression sur mesure explique pourquoi la patelle revient tous les jours à la même place.
Un travail de patience
La patelle est équipé, comme beaucoup de gastéropodes dont les escargots, d'une sorte de langue, la radula, munie de fortes dents chitineuses. Cet organe lui sert a brouter algues et autres proies sur les rochers. Mais elle supprime à chaque fois, une mince pellicule de pierre quand celle-ci est calcaire, donc suffisamment tendre. C'est ainsi qu'elle peut creuser sa dépression pour y loger son pied. Les littorines comme le bigorneau, les gibbules et les chi-bigorneau font à peu près la même chose.
voilà, kim
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| | | denis01
Nombre de messages : 2237 Age : 67 Localisation : valence drôme Date d'inscription : 24/06/2010
| Sujet: Re: Animaux accrochés aux rochers Mar 20 Déc - 20:07 | |
| merci kim pour les infos sur l'huitre | |
| | | Dumè Admin
Nombre de messages : 17185 Age : 69 Localisation : Corse du Sud Date d'inscription : 05/12/2005
| Sujet: Re: Animaux accrochés aux rochers Sam 24 Déc - 14:26 | |
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| | | KIM DU 22
Nombre de messages : 1300 Age : 74 Localisation : Saint- Brieuc Date d'inscription : 01/02/2008
| Sujet: Re: Animaux accrochés aux rochers Lun 26 Déc - 11:50 | |
| *Termes techniques*
.Sur le voilier, il y a un moulin à café
Winch ? << Cabestan<< en français ! Comment faire lorsque la vitesse du vent, la surface des voiles à hisser et à régler sont trop importantes pour être assurées par un homme seul, voire deux ? Recourir à une assistance mécanique ! Enrouler le ou les cordages à mettre sous tension autour du corps cylindrique du winch, joliment appelé << poupée<<, et faire tourner la manivelle du winch. La traction ainsi démultipliée- de 1/5 pour les plus petits équipements, jusqu'à 1/120 pour les plus gros- facilite grandement les manoeuvres.Sur les grands voiliers de compétition, la force exercée sur les cordages peut atteindre... 10 tonnes ! Il a fallu se montrer inventif. Résultat: la mise au point du winch à colonnes, une seule colonne permettant d'agir sur plusieurs winchs à la fois. Cette colonne est surnommée<< le moulin à café<<.
Jadis, les marins pouvaient compter sur les poulies, placées sur les cordages, pour démultiplier la traction, et sur le cabestan combinant la force de plusieurs hommes pour hisser les lourdes vergues. Et pourtant, que de fabuleuses expéditions entreprises à bord de ces bâtiments qui nous font encore rêver !
*Sécurité en mer*
.Attention, surcharge
Afin de lutter contre la tentation de surcharger un navire et de mettre en péril l'équipage, il existe une limitation du poids embarqué d'un bateau: celui-ci influe directement sur l'enfoncement du navire dans l'eau (<< le franc-bord<<), et en conséquence sur la flottabilité du navire. La convention internationale sur les lignes de charge (Load line convention), adoptée par l'Organisation maritime internationale, est entrée en vigueur en 1968. Cette convention impose le marquage de marques sur la muraille des navires à bâbord et à tribord, également connues sous le nom de Plimsoll marks. Leur emplacement tient compte du type de navire, de sa longueur, de son compartimentage et de sa stabilité.
Ces marquages représentent les différentes limites d'enfoncement du navire, qui est le tirant d'eau maximum autorisé. Il est interdit de noyer les marques de franc-bord.
Les inscriptions sont: TF (Tropical Fresh water): eau douce tropicale lorsque la cargaison n'est pas du bois; F (Fresh water eau douce; T (Tropical): eau salée tropicale; S (Summer); eau salée en saison estivale; W (Winter): eau salée en saison hivernale; WNA (Winter North Atlantic) eau salée en saison hivernale sur l'Atlantique Nord. Quand on a l'habitude, ça va
*Ecologie*
.Il faut sauver la baie de Chesapeake !
Le bassin de la baie de Chesapeake, le plus grand estuaire de Etats-Unis, couvre plus de 160 000 km2, et plus de 150 rivières ou fleuves s'y déversent. Depuis plusieurs décennies, la qualité de l'écosystème de la baie s'est nettement dégradée, il y a d'importants déversements de produits toxiques et une prolifération d'algues. Résultat : appauvries en oxygène, les eaux sont devenues un véritable cimetière marin. La baie a eu le triste privilège d'être le premier endroit de la planète à être déclaré marine dead zone. Heureusement, les gouvernements locaux et fédéraux sont conscients de ce problème majeur, et l'association Chesapeake Bay foundation lutte inlassablement pour restaurer la qualité de l'eau de la baie. C'est là-bas que s'est jouée une bataille marquante, le 5 septembre 1781, entre la marine française et la Royal Navy. La victoire française à cet endroit a sûrement accélérée l'indépendance des Etats-Unis.
voilà, kim
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| | | KIM DU 22
Nombre de messages : 1300 Age : 74 Localisation : Saint- Brieuc Date d'inscription : 01/02/2008
| Sujet: Re: Animaux accrochés aux rochers Mar 27 Déc - 9:41 | |
| Bonjour ;)
. Les couleurs du poison ?
Ayant abandonné la protection d'une coquille, les limaces de mer ont développé des systèmes de défense chimique. Certaines espèces sont toxiques pour leurs prédateurs potentiels. Aussi ne cherchent-elles pas à se cacher. Au contraire, elles affichent souvent de vives couleurs et des dessins variés. Elles avertissent ainsi un éventuel agresseur du danger que manger leur chair représente les guêpes annelées de jaune vif et de noir utilisent le même principe pour avertir les oiseaux qui pourraient les consommer qu'elles peuvent piquer et injecter du venin ;)
.La balane est-elle un coquillage ?
Et non. Malgré sa coquille qui ressemble beaucoup à celle d'une patelle, c'est un crustacé cousin des crevettes et non un mollusque. L'examen de la coquille montre qu'elle est composée de plusieurs plaques, ce qui est inhabituel chez les coquillages sauf chez les chitons. Mais quand on regarde une balane en coupe, si on a du mal à reconnaître la forme d'une crevette ou d'un crabe, impossible d'y voir le corps mou et peu différencié des mollusques. Les appendices articulés caractère propre aux arthropodes, dont les crustacés font partie, sont bien visibles, quoique très modifiés.
.Des spartiates habitués aux privations
Le coffre-fort de la coquille des balanes résiste aux vagues les plus violentes. Il peut se fermer hermétiquement quand la marée se retire, ce qui permet aux balanes de pulluler sur les rochers du littoral. Mais toutes les espèces ne se trouvent pas aux même endroits.Les balanes vraies restent en bas des rochers, près de l'eau, car elles ne peuvent rester longtemps à l'air libre. Le groupe des chthamales, au contraire, peut se priver partiellement d'oxygène et donc résister à des périodes assez longues à l'air libre. Elles se trouvent sur le haut des rochers qui émergent les premiers à la marée descendante.
voilà, kim
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| | | Dumè Admin
Nombre de messages : 17185 Age : 69 Localisation : Corse du Sud Date d'inscription : 05/12/2005
| Sujet: Re: Animaux accrochés aux rochers Mar 27 Déc - 16:06 | |
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| | | denis01
Nombre de messages : 2237 Age : 67 Localisation : valence drôme Date d'inscription : 24/06/2010
| Sujet: Re: Animaux accrochés aux rochers Mer 28 Déc - 18:54 | |
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| | | seb2b
Nombre de messages : 309 Age : 26 Localisation : bastia Date d'inscription : 29/09/2010
| Sujet: Re: Animaux accrochés aux rochers Mer 28 Déc - 19:10 | |
| on les voient les accro a la chaîne animaux plus sérieux, c est super ce que tu nous apprend . | |
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| Sujet: Re: Animaux accrochés aux rochers | |
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